Archives quotidiennes : 18 décembre 2008

Pour la survie de la régie de quartier REPERES : rendez vous Jeudi 18 décembre à 19h00 salle F. Pellicer à La Source

On nous demande de communiquer :  

Trois missions essentielles de la régie de quartier :

Þ  Contribuer à l’amélioration du cadre de vie,

Þ  Développer les relations humaines dans le quartier

Þ  Favoriser l’insertion sociale et professionnelle des publics en difficultés

 

Par ses activités de propreté, d’entretien, de maintenance et d’embellissement, la Régie de Quartier et ses salariés s’attachent à améliorer le cadre de vie. Ils font en sorte que les habitants du quartier puissent vivre mieux ensemble. Les emplois sont proposés en priorité aux habitants les plus en difficulté sur le plan de l’insertion sociale et professionnelle.

Ses actions d’animation et de sensibilisation et notamment les réunions de « bas d’immeuble » permettent à la Régie de Quartier de rencontrer les habitants, d’échanger sur la qualité des services rendus et de dialoguer avec des partenaires (Bailleurs et Élus).

Cette proximité sociale contribue à renforcer les liens entre les habitants, à développer leur sens de la responsabilité collective et de la citoyenneté. Cette meilleure connaissance mutuelle est un facteur déterminant dans le renforcement de la cohésion sociale sur le quartier.

 

Des activités de nettoyage et d’entretien, insuffisantes depuis quatre ans

 

Avec la mise en œuvre du Grand Projet de Ville (GPV), les activités de nettoyage se sont réduites. Des bâtiments sont démolis et d’autres sont fermés pour rénovation. Cette réduction d’activité et les augmentations diverses des charges sur les 4 dernières années ont entraîné une chute importante de l’effectif salariés de la Régie de Quartier : 88 postes (57 ETP) en 2004, 60 postes (41 ETP) en 2008.. Ils ont réduit considérablement son fonds de roulement. Depuis 2004, tous les résultats des exercices annuels sont déficitaires. Ces déficits se sont creusés, malgré la diminution des effectifs et la forte progression de la « productivité du travail » à cause d’un manque certain d’activité.

 

Pour que la Régie de Quartier REPERES de la Source  vive

 

La régie a épuisé, seule, tous les moyens dont elle disposait pour maintenir en poste tout son effectif de la structure et de l’encadrement. Elle s’appuyait sur des promesses d’augmentation et de diversification d’activité en lien avec les travaux du GPV sur le quartier, au demeurant maintes fois répétées par les hauts responsables de la ville d’Orléans. Mais, la régie de Quartier est de nouveau obligée de mettre en place un plan de redressement bâti essentiellement autour :

Ø5 licenciements dans la structure et l’encadrement déjà réalisés au mois d’octobre 2008.

ØUne demande de soutien exceptionnel à nos principaux partenaires :

    Pour une subvention de redressement en mesure de nous permettre de garder notre haut de bilan positif au 31/12/2008

    Pour un réengagement sur la pérennité de nos activités

    Pour la continuité de notre action spécifique dans le cadre de l’Insertion par l’Activité Économique.

                          

Depuis plus de 2 mois, nous essayons, malheureusement en vain jusqu’à présent, de trouver une solution à notre situation financière difficile. De ce fait, de réelles incertitudes planent aujourd’hui sur la vie et la continuité de l’action de notre Régie de Quartier à la Source. Nous avons besoin de votre soutien pour que  la Régie de Quartier REPERES continue à être un acteur dynamique sur le quartier de la Source  au service de tous et en particulier des plus démunis.

                                     

Nous attendons tous les sympathisants et signataires de la motion de soutien et de consolidation pour la continuité de l’association REPERES le 18 Décembre 2008 à 19h00 à la salle F. Pellicer à Orléans la Source.

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Une association curieusement gérée … mains non, mais non, il ne s’agit pas d’une régie de quartier

… c’est un club sportif qui est concerné : la célèbre Entente Orléanaise

mascotte3Plusieurs rapports de la Chambre régionale des comptes (excusez nous du peu) nous apprennent (ainsi qu’à tous les citoyens, car il s’agit de dossiers publics, que la municipalité aurait du présenter et commenter lors du Conseil municipal de novembre dernier), que la gestion du grand club sportif orléanais, chéri des passionnés de basket de la mairie, serait entachée de quelques … »interrogations ».

Contrairement aux difficultés de la modeste régie de quartier de La Source, REPERES, il ne s’agit plus de 30.000 € (qui permettrait à l’association de revivre), mais de centaines de milliers d’€.

On ne joue évidemment pas dans la même division, lorsqu’il s’agit de payer des pro du Basket, ou lorsqu’il faut maintenir un peu de lien social dans un quartier périphérique.

Que dénonce la Chambre régionale des comptes ?

  • « Un mode de fonctionnement qui s’écarte parfois des statuts » et  « des subventions d’exploitation qui représentent un peu moins de 80% du total des produits«  pour l’association Basket Elite Entente Orléanaise 45
  • « De nombreuses irrégularités ont été constatées dans la gestion de la société (d’économie mixte) depuis 2001 »
  • « Le non respect de l’égalité des actionnaires : les actionnaires publics qui détenaient 60% du capîtal social (dont 50% pour la seule ville d’Orléans), ont supporté 88% du coût financier correspondant à l’absorption des pertes constatées à la fin de l’exercice 2002/2003 » (près de 60.000 €)
  • « Le montant des subventions publiques a atteint 823.000 € lors de la saison 2005/2006 »

Évidemment, tout cela sur les impôts locaux … payés par les orléanais (voire même les sourciens, qui sait ?).

Dans le rapport de la même Chambre régionale des comptes, on peut encore lire que « La ville d’Orléans est l’actionnaire dominant de l’Entente orléanaise », avec 49,89% de son capital, ce qui méritait d’être rappelé pour éviter les arguties habituelles du genre, « c’est pas nous, c’est une association indépendante ».

La ville d’Orléans a ainsi versé en 2006, près de 600.000 € de subventions « récurrentes », non comprises les subventions « exceptionnelles », les « mises à disposition gratuites de locaux » (estimée à plus de 67.000 € en 2005), ou la réalisation de travaux et autres acquisitions de matériels !

La Chambre régionale des comptes relève encore que « le commissaire aux comptes chargé de la certification des comptes de l’Entente est aussi l’un des sponsors de la société » … Il s’agirait même d’un cabinet d’expertise comptable dont l’un des dirigeant serait en charge des finances à la ville d’Orléans !

C’est sans doute ce qui a fait défaut à la régie de quartier REPERES : un sponsor au sein de la majorité municipale.

Alors, il aurait sans doute été beaucoupl plus aisé de trouver 30.000€ pour équilibrer son budget.

Au fait, savez-vous comment s’appelle l’association en charge de la prévention que la municipalité à déjà installé à La Source, pour remplacer l’AIDAPHI dont les responsables ne répondaient manifestement pas non plus aux critères de docilité politique recherchés, … et qui pourrait bien se voir aussi confier la « reprise » de l’activité de la régie REPERES  ?

Elan Opelia 45 … EO45 (comme Entente Orléanaise 45) !

Une simple coïncidence ?

Mais c’est bien connu, Openlasource est très parano …

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REPERES sur Côté Boulevard

La politique sociale orléanaise manquera-t-elle de Repères en 2009 ?

La source Affichant dans la presse et au sein du conseil municipal son hostilité à l’égard de Repères, la régie de Quartiers de La Source, la municipalité d’Orléans semble avoir fait le pari du dépôt de bilan de cette structure d’insertion.

Dans les discours, on comprend d’abord des reproches sur la gestion de la structure. On entend ensuite une hostilité à l’égard de ses dirigeants. Il semblerait qu’après avoir laisser/fait (?) couler la régie de quartier, la municipalité aurait pour projet de créer une nouvelle structure unique pour toute la ville. Elle pourrait alors en nommer… la direction… plus adroite/moins à gauche (?). Cette position est pourtant peu compatible avec le discours de la municipalité sur la sectorisation de la politique de la ville. Si bien que certains sourciens évoquent des calculs bassement politiques.

Si ce genre de pratique ne nous étonne pas venant de la municipalité sortante, on ne peut que s’étonner de voir de nouveaux élus, tels Alexandrine Leclerc, Modem, Adjointe à la solidarité, s’adonner à ce genre de manoeuvres qui devrait à très court terme envoyer à l’ANPE nombre de personnes défavorisées qui étaient en voie d’insertion.

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