Comme beaucoup de Sourciens, Openlasource s’est parfois interrogé sur la signification des « mots » de notre environnement.
Oui, nous avons bien dit des mots, et nos pas des maux. Ceux-là, nous les dénonçons chaque fois que nous les rencontrons. Et ils ne sont malheureusement pas rares à La Source, alors que ceux qui devraient s’en occuper sont bien … absents.
Mais pour une fois, soyons plus légers et intéressons nous aux noms portés par les établissements scolaires de La Source (en empruntant particulièrement à l’encyclopédie en ligne Wikipédia).
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Lycée Voltaire : François Marie Arouet, dit Voltaire[1], né le 21 novembre 1694[2] à Paris où il meurt le 30 mai 1778, est un écrivain et philosophe qui a marqué le XVIIIe siècle et qui occupe une place particulière dans la mémoire collective des Français. « On n’emprisonne pas Voltaire » dira de Gaulle en 1960 à ceux qui réclament l’inculpation de Sartre dans l’affaire du Manifeste des 121.
Symbole des Lumières, chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre « l’infâme » (il invente en 1759 le slogan « écrasons l’infâme » par lequel il termine ses lettres à ses intimes), nom qu’il donne au fanatisme religieux. Il n’en finit pas de dresser la liste des malheurs et des crimes qu’il engendre, et, pour lui, il ne peut y avoir de progrès de l’humanité et de la civilisation sans tolérance. Dans ce contexte, son grand ennemi est la religion chrétienne et l’Église catholique de son temps. Ses adversaires l’accuseront de saper les bases de la religion et par là même de la monarchie et de favoriser la dépravation des mœurs.
À près de 70 ans, exilé loin de Paris dans son château de Ferney, il prend, seul, la défense des victimes de l’intolérance religieuse et de l’arbitraire dans des affaires qu’il a rendues célèbres (Calas, Sirven, chevalier de La Barre, comte de Lally) et met son immense notoriété auprès des élites éclairées de l’Europe des Lumières à leur service. C’est ce Voltaire-là, « l’homme aux Calas », le « don Quichotte des malheureux » que le peuple de Paris ovationne, à son retour dans la capitale en 1778. Il inaugure ainsi la figure de l’intellectuel engagé au service de la vérité, de la justice et de la liberté de penser.
Collège Montesquieu : Charles-Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, connu sous le nom de Montesquieu (avant 18 janvier 1689 à la Brède (Gironde) – Paris le 10 février 1755) est un moraliste, penseur politique, précurseur de la sociologie, philosophe et écrivain français des Lumières. Montesquieu, avec entre autres John Locke, est l’un des penseurs de l’organisation politique et sociale sur lesquels les sociétés modernes s’appuient. Il a notamment travaillé sur la répartition des fonctions de l’État entre ses différentes composantes, appelée postérieurement « principe de séparation des pouvoirs ». Sa grande contribution est d’avoir su exposer à ses contemporains deux modèles de liberté politique : la « liberté modérée » du régime monarchique et la « liberté extrême » incarnée par la Constitution d’Angleterre.
Nouvelle école Kergomard : on en a parlé récemment sur ce site. L’inventeure de l’école maternelle en France.
École René Guy Cadoux : René Guy Cadoux est un poète français, né le 15 février 1920 à Sainte-Reine-de-Bretagne en Loire-Atlantique (alors Loire-Inférieure) et décédé le 20 mars 1951 à Louisfert également en Loire-Atlantique.
École Romain Rolland : (Clamecy, Nièvre, 29 janvier 1866 — Vézelay, Yonne, 30 décembre 1944) écrivain français, lauréat du Prix Nobel de littérature 1915.
D’une culture sculptée par la passion de l’art et de la musique (opéra, Michel-Ange, Scarlatti, Lulli, Beethoven, amitié avec Richard Strauss) et le culte des héros, il rechercha sa vie durant un moyen de communion entre les hommes. Son exigence de justice le poussa à rechercher la paix « au-dessus de la mêlée » pendant et après la Première Guerre mondiale. Tenaillé par son idéal humaniste et sa quête d’un monde non-violent, par son admiration pour Léon Tolstoï, grande figure de la non-violence, par les philosophies de l’Inde (conversations avec Rabîndranâth Tagore et Gandhi), l’enseignement de Râmakrishna et Vivekananda, par sa fascination pour Baha’u’llah (il lui fait référence dans « Clerambault »), puis dans le monde nouveau que voulait construire initialement l’Union soviétique. Mais il n’atteint la transcendance que dans l’écriture de son œuvre.
École Louis Pasteur : Louis Pasteur, né à Dole (Jura) le 27 décembre 1822 et mort à Marnes-la-Coquette (Seine-et-Oise) le 28 septembre 1895, est un scientifique français, chimiste et physicien de formation, et un pionnier de la microbiologie.
École Gaston Galloux :maire d’Orléans de 1978 à 1980.
Collège Alain Fournier : demi-pseudonyme d’Henri-Alban Fournier (3 octobre 1886 – 22 septembre 1914). Écrivain français, mort à l’âge de 27 ans après avoir écrit un unique roman, le Grand Meaulnes.
École Lavoisier : né Antoine Laurent de Lavoisier le 26 août 1743 à Paris et guillotiné le 8 mai 1794 à Paris, est un chimiste, philosophe et économiste français.
Il a énoncé la première version de la loi de conservation de la matière, identifié et baptisé l’oxygène (1778), démis la théorie phlogistique, et participé à la réforme de la nomenclature chimique.
Il est souvent fait référence à Lavoisier en tant que père de la chimie moderne.
Lycée Paul Gaugin : Paul Gauguin (° 7 juin 1848 – † 8 mai 1903) est un peintre post-impressionniste. Chef de file de l’école de Pont-Aven et inspirateur des Nabis, son œuvre est très largement considérée comme celle d’un peintre français majeur du XIXe siècle.
École Henri Poincaré : (29 avril 1854 à Nancy, France – 17 juillet 1912 à Paris). Mathématicien, physicien et philosophe français. Il a réalisé des travaux d’importance majeure en optique et en calcul infinitésimal. Ses avancées sur le problème des trois corps en font un fondateur de l’étude qualitative des systèmes d’équations différentielles et de la théorie du chaos ; il est aussi un précurseur majeur de la théorie de la relativité restreinte. On le considère comme un des derniers grands savants universels, maîtrisant en particulier l’ensemble des branches des mathématiques.
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Et puis trois établissements ont empruntés leur nom au terroir local :
Collège la Bolière : c’était le nom d’une ferme qui existait avant la création du quartier de La Source et qui a laissé son nom à une avenue, une école et au centre commercial du sud du quartier.
École Joli Bois : comme son nom l’indique, face à l’hôpital.
École des Guernazelles : en solognot, les guernazelles sont de jolies grenouilles … vertes. Vous le saviez ?