Un étrange incident technique avait privé les « visiteurs » de la vidéo du Conseil municipal du 23 octobre dernier d’une question posée par une élue Sourcienne de l’opposition.
De façon curieuse, après une intervention de l’élue en question auprès du maire et un communiqué de presse … non publié, l’incident technique semble avoir été réparé et il est depuis 2 jours possible d’entendre l’ensemble de l’intervention de notre élue Sourcienne … et la réponse « embarrassée » de l’autorité municipale.
L’affaire : l’élue Sourccienne « interrogeait » l’adjoint au maire conducteur en chef du GPV (absent lors du conseil en question) , sur les conditions de la vente par l’OPAC à un (ou des) investisseur(s) privé(s), de 4 immeubles du secteur.
Cette vente est sensée répondre à l’un des objectifs prévus dans le contrat passé entre la ville et l’Agence nationale de réhabilitation urbaine (ANRU), l’un des principaux financeurs du GPV : permettre l’accession à la propriété de locataires du parc Hlm.
Cependant, ce qu’a mis en lumière notre élue, c’est que la convention de l’ANRU prévoit la vente individuelle aux particuliers, pas à des investisseurs privés, quand bien même ils s’engageraient à mettre en vente les appartements concernés après réhabilitation et/ou résidentialisation (ce n’est pas très clair dans la délibération soumise au conseil municipal, pas plus que dans les décisions votées par le conseil d’administration de l’Opac).
Un avenant de la convention ANRU est donc probablement nécessaire avant la mise en œuvre de telles cessions… ce dont la mairie semblait vouloir se passer, a priori.
Deuxième interrogation, et pas des moindres, le prix de vente au mètre carré :
- Entre 1.400 et 1.700€ le m2 en cas de vente directe à un locataire, (39 logements sont concernés par cette « vente directe »)
- Aux alentours de 390€ le m2 pour la vente en « bloc » (4 immeubles pour une centaine d’appartements concernés) à un (ou des) investisseur(s) privé(s) … qui revendra(ont) probablement les appartements avec une jolie plus value
Cherchez l’erreur !
Comme ce point était traité lors du dernier Conseil municipal en 80 ème position, aux alentours de minuit, les journalistes locaux, sans doute gagnés par la fatigue, s’étaient discrètement éclipsés depuis un bon moment.
C’est sans doute pour cela que personne n’avait évoqué ce petit tracas.
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A voir et à entendre sur : http://www.orleans.fr/modules/medias/videos/conseil-municipal/23-octobre-2009.html
Post Scriptum : d’après le procès verbal du conseil d’administration de l’OPAC, les « ventes en bloc » concernent les immeubles des :
- 24 allée Adélaïde de Savoie
- 3 et 5 rue Léopold Sédar Senghor
- 7 rue Henri Troyat