Archives de Catégorie: Bilan carbone

Empreinte carbone majeure à La Source

En attendant la mise en production de la centrale à bois de La Source, réputée plus écologique que les traditionnelles centrales au fioul ou au gaz… mais beaucoup moins que la solution de géothermie que la municipalité a refusé d’étudier sérieusement, notre nouveau centre Beaubourg, prend manifestement beaucoup d’avance … en terme de consommation d’énergie.

C’est un véritable arbre de Noël qui illumine l’avenue Concyr toutes les nuits, avec force dépenses énergétiques et électriques.

Mais au fait, à quoi sert cette illumination nocturne ?

Nota :

On appelle “empreinte carbone” la mesure du volume de dioxyde de carbone (CO2) émis par combustion d’énergies fossiles, par les entreprises ou les êtres vivants. On estime qu’un ménage français émet en moyenne 16,4 tonnes de dioxyde de carbone (CO2) par an. Il est, dans ses usages privés de l’énergie, directement responsable d’une partie des émissions de dioxyde de carbone (CO2) à l’atmosphère.

Le calcul de son empreinte carbone aide à définir les stratégies et les solutions les mieux adaptées à chaque secteur d’activité et de participer ainsi plus efficacement à la diminution des émissions de gaz à effet de serre. Le calcul de l’empreinte carbone permet aussi de compenser ses émission de CO2.

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Elle pousse la chaufferie …

… mais pour le moment, il n’y a pas vraiment beaucoup de bois.

C’est plutôt d’acier et de béton.

Et même de turbines à vérifier de près …

Mais du bois, pas encore.

En tout cas, la construction est impressionnante.

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Piège en hautes herbes … ou « le vélo de la peur »

Attention, Sourciennes et Sourciens, méfiez vous de cet insidieux panneau dissimulé au coin du bois …

En pensant à la ci-devante adjointe au développement duraille et élue ex-sourcienne, vous pourriez être attiré dans les pièges des mangeurs de roue.

Rappelez-vous que cette grande « défenderesse » de la petite reine orléanaise, désormais exilée au pays du vélo (non pas l’Angleterre des dopés olympiques,  mais celui de la petite sirène (et pas des pompiers), le Danemark) proposait au merveilleux « Vélotour » de passer dans nos sourciennes avenues, après avoir traversé, à grand renfort de publicité,  la scène du théâtre d’Orléans, ou les ateliers municipaux. La ville consacre d’ailleurs toujours quelques dizaines de milliers d’Euros chaque année pour cette manifestation éminemment sociale, culturelle, sportive et écologique …

Dans le futur programme municipal promu par Openlasource, on verrait bien une nouvelle formule de « Vélotour » de ce type

Mais revenons à notre quartier et à nos affaires du moment. Vous êtes à vélo (ou en vélo, car les deux se disent), et vous grimpez laborieusement le célèbre « col dit des tennis » (on explique plus loin).

Attention donc, car ce qui vous attend, au sommet de la côte, ce n’est pas uniquement ça

C’est surtout ça

Et ça, c’est la crevaison assurée

Parce qu’en effet, depuis un bon bout de temps maintenant, sur 50 m vous devrez traverser un « grattoir en ciment », responsable de la crevaison de nombreuses roues de fidèles (enfin elles le déclarent) et pédalières lectrices d’Openlasource, et qui nous ont l’ont écrit.

Vous aurez reconnu la zone piégée,  au croisement des rues Honoré de Balzac et Ambroise Paré (devant les tennis).

On comprend mieux pourquoi l’Agglo ne veut toujours pas implanter « Véloplus » à La Source !

Et pourtant, comme disent les mordus de la pédale  : « Vive la République, vive la France »

 

Avec tout ce qu’ils font pour nous …

 

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Biomasse ou biomascarade ?

La municipalité d’Orléans se félicite à longueur de colonnes de son magasine auto-promotionnel « Orléans mag » de mars 21012, de la mise en œuvre de la future centrale « biomasse » à La Source.

On peut y lire, entre autres, les déclarations apologétiques du maire ou de ses adjoints pour lesquels « Grâce à la mise en place (des nouveaux) équipements, nous allons réduire de près de 12% les émissions de gaz à effet de serre et baisser la facture des abonnés ».

Mais au fait, quand on parle de biomasse ou de centrale à bois, de quoi parle-t-on vraiment ?

La biomasse est la matière organique (bois, paille…).

L’énergie tirée de la biomasse est considérée comme une énergie renouvelable et soutenable tant qu’il n’y a pas de surexploitation de la ressource, mise en péril de la fertilité du sol, tant qu’il n’y a pas de compétition excessive d’usages (des terres arables, de l’eau), ni d’impacts excessifs sur la biodiversité.

L’énergie chimique du bois est libérée par combustion sous forme de chaleur et utilisée directement pour le chauffage ou pour produire de l’électricité.

De plus, bien que présentant de nombreux avantages écologiques et en termes de développement local, elle peut aussi être polluante(CO, CO2, fumées, goudrons) si mal utilisée ou si la biomasse traitée est elle-même polluée par des métaux lourds, des radionucléides ou autres.

Mais la solution de valorisation de la biomasse peut aussi présenter d’autres inconvénients :

  • Les coûts et impacts du transport pour amener le bois là où la ressource manque. Dans le projet Sourcien, l’enquête publique évoque une collecte du bois ou de ses dérivés, dans un périmètre de 150 km !
  • Le risque de contribution à la déforestation ou à une surexploitation des forêts.
  • Les problèmes de pollution atmosphérique induits par la combustion mal maîtrisée du bois (particulièrement en zone d’habitat rapproché).

une nouvelle et élégante architecture sourcienne

Plus grave encore, les questions posées par Greenpeace en novembre 2011, dans le cadre d’une étude au titre provocateur « De biomasse à biomascarade ».

On y réclame non seulement un moratoire sur les nouveaux projets de biomasse, mais aussi une révision des projets existants, entre autres.

Étayé de données scientifiques, ce rapport conclut à une absence quasi totale d’avantages dans l’utilisation de la biomasse forestière sur une base industrielle, et à un impact négatif majeur tant sur l’écologie des milieux forestiers que sur la production des gaz à effet de serre.

« Brûler ce bois va se trouver à libérer de grandes quantités de carbone dans l’atmosphère et à accélérer les changements climatiques pour les décennies à venir », a expliqué l’auteur du rapport, le biologiste Nicolas Mainville.

« C’est dommage d’entendre les promoteurs de la biomasse décrire cette source d’énergie comme étant une énergie propre quand, en fait, brûler du bois c’est un peu un retour à l’âge de pierre en termes de qualité d’énergie », ajoute-t-il.

Un nouveau rapport paru en février 2012 confirme la dénonciation de la « biomascarade » en déclarant que « brûler des forêts pour l’énergie menace le climat ».

L’étude produite par le Biomass Energy Resource Center des États-Unis montre de plus que l’augmentation de la demande pour la biomasse entraîne une utilisation croissante des arbres debout plutôt que des résidus industriels, ce qui accentue davantage les impacts de cette pratique sur le climat et les forêts.

Mais, me direz-vous, nous n’en sommes encore probablement pas là à La Source !

Certes, mais la lecture attentive des conclusions de l’enquête publique réalisée l’été dernier nous invite à une certaine vigilance.

On y lit en effet :

  • le projet occupera une superficie de près de 10.000 m2 et les bâtiments, 2.300 m2
  • la hauteur des bâtiments sera de 28m (pour une hauteur maxi fixée par le règlement local de 15m) et la cheminée culminera à 33 m
  • pour la livraison de la biomasse, l’accès à la centrale sera essentiellement assuré par l’ex Rn 20 et par l’avenue de Concyr, pour un trafic de l’ordre de 25 camions de 90 m3 par jour
  • l’impact sur l’air identifie des rejets, poussières et rejets gazeux. Des mesures en continu seront effectuées sur les composés NOx, SO2, CO, O2 et sur les poussières. Une mesure de HC1 et d’HF sera effectuée tous les 2 ans. Dans les observations portées sur l’enquête publique, une mention regrette que les mesures ne prennent pas en compte la réalité du cumul des gaz ou poussières dispersés sur la zone de mesure. C’est pourtant ce cumul qui affectera les populations !
  • une simulation des dispersions des gaz dans l’atmosphère a été réalisée sur un domaine de 8 km X 8 km autour du site (ce qui correspond au « cône de pollution » potentiel de la future centrale … autrement toute la Source est concernée, ainsi que St Cyr en Val)

De plus, l’enquête n’évoque pas le risque économique qui pourrait rapidement atténuer l’avantage tarifaire affiché aujourd’hui par la solution Biomasse à La Source. Certes, les charges de chauffage vont diminuer dans un premier temps, comme s’en félicite M. Ricoud.

Mais attention, d’une part à l’effet « solde » de l’affichage des tarifs annoncés. Les charges de chauffage ont tellement augmentées ces dernières années, que les tarifs pratiqués par l’énergie issue de la biomasse paraissent beaucoup plus avantageux … quand ils ne sont qu’un retour à des prix normaux !

D’autre part, les prix qui seront proposés dans un premier temps pourraient rapidement connaître des évolutions à la hausse … au motif de la raréfaction de la ressources proche (les forêts solognotes), et/ou le coût du transport, affecté par la hausse des prix du carburant consommé par les poids lourds assurant l’alimentation des fours …

ça, c’est le principe de la géothermie

Autrement dit, Sourciens, restons vigilants, et regrettons encore une fois, le peu d’intérêt manifesté par la municipalité pour l’autre source d’énergie disponible sous nos pieds : la géothermie, dont le Brgm nous dit qu’elle est ici réellement exploitable.

Rappelons qu’il y eut bien peu de défenseurs de cette cause, y compris au sein de l’opposition municipale : une élue écolo qui a depuis démissionné du Conseil municipal et l’élue socialiste de La Source.

Un grand silence « frisé »de la part des autres représentants de l’opposition municipale socialistes, communistes et vert sur le sujet. Dommage !

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Nowel de toute part

Les traditions de Noël dans les pays membres de l’Union Européenne, lu sur le site « Mouvement Européen – France web@mouvement-europeen.eu »

La fête de Noël tire son existence et ses formes des racines les plus diverses, une diversité qui se reflète dans les traditions de cette période dans toute l’Union européenne.

Alors que les Français attendent le Père Noël le soir du 24 décembre, les Néerlandais commencent à fêter le très populaire Saint Nicolas dès la mi-novembre, date de son départ depuis l’Espagne jusqu’aux Pays-Bas.

Les Grecs fêtent  » la douzaine « , depuis le Noël catholique du 25 décembre au 7 janvier, date de l’épiphanie, le Noël orthodoxe.

Au Danemark le  » Jul  » (Noël) est inspiré des fêtes païennes célébrant la transition vers un nouveau cycle, tout comme en Bulgarie on pouvait fêter le renouveau de la nature.

Si vous voulez rencontrer le Père Noël, vous pourrez vous rendre à Helsinki, où il fait officiellement son entrée chaque année.

Les personnages qui peuplent cette période sont légion : depuis Andrzejki en Pologne à Befana en Italie, en passant par Sainte Lucie en Suède et le Hoséker (Père Fouettard) au Luxembourg.

Pour découvrir comment chaque pays de l’Union européenne fête Noël, rendez-vous sur la page du site de Toute l’Europe.

Mais pour les petits enfants,le Père Noël sera toujours … ce gentils bonhomme en rouge, annonciateur de joie et de bonheur :

Quant aux grands enfants, le père, ou la mère Noël, c’est souvent  le souvenir ému d’une période où l’innocence se conjuguait à la douceur de vivre (avant la crise)

En tout cas, Openlasource vous souhaite un très Noyeux Joël à tous

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La recette du marché de la semaine : une soupe

ou plutôt, un velouté.

Le velouté de topinambour au fromage de chèvre

Pour 4 personnes :

  • 400 g de topinambour, lavés, pelés et coupés de petits morceaux
  • 1/2 oignon, émincé
  • 1 bouillon de légumes (en cube)
  • 1 dl de lait
  • Sel et poivre
  • 1 fromage de chèvre frais (environ 50 g)
  • 1 petit pot de crème fraîche
  • 1 poignée de noisettes concassées
  • Huile de noisette
  • Ciboulette ou cerfeuil pour la décoration
  • Préparation : 15 mn
  • Cuisson : 15 mn

1/ Dans une casserole, faire chauffer une noix de beurre. Y faire revenir l’oignon et le topinambour pendant 1 à 2 minutes sur feux doux. Mouiller avec le bouillon de légumes (recouvrir) et laisser mijoter pendant environ 15 minutes sur feux doux, pour que le topinambour soit cuit (piquer au couteau, il ne doit pas rester sur la lame). Rajouter un peu de bouillon pendant la cuisson si besoin.

2/ Garder le jus de cuisson à côté. Mixer le topinambour, ajouter le lait, puis progressivement un peu du jus de cuisson jusqu’à obtenir la consistance désirée. Ajouter le chèvre, la crème et bien mixer. Passer le tout au chinois et conserver au chaud. Rectifier l’assaisonnement au besoin.

3/ Au dernier moment, réchauffer le velouté, le transvaser dans les verrines, puis verser un fin filet d’huile de noisettes, les noisettes concassées torréfiées et les pousses. Il ne reste plus qu’à vous régaler !

Pour finir… Le côté artichaut ressort très bien et se marie à merveille avec la noisette, qui amène un peu de croquant. Une entrée simple, bon marché et qui sort de l’habitude ! À vous de jouer.

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Ne pas confondre prendre un dernier verre et laisser la première aux verts …

On ne les avait plus vue à La Source depuis… les dernières élections régionales.

Aucun d’entre eux n’avait manifesté un grand intérêt au problème du chauffage du futur hôpital de La Source lorsque la municipalité grouardo-carréiène avait privilégié la solution made in Dalkia contre la géothermie préconisée par le Brgm (même si le sujet semble refaire opportunément surface dans quelque blog local égo-écolo, très récemment). Seules une élue socialiste de l’opposition et une ex-élue écolo en avaient fait leur combat, seules contre tous et l’indifférence des diplômés « écolopasgéothermistes » et autre adjointe au développement duraille, aux herbes folles et aux abeilles bzizz bzizz  de la majorité municipale.

Mais les verts d’Europe Écologie les Verts (c’est tout un programme) se réveillent à l’approche des prochaines législatives.

En effet, la première circonscription du Loiret, à laquelle est rattachée notre canton, a été « offert » par les socialistes à leur fidèle et imprévisible alliés écolo-verdoyants.

C’est beau un ami prêt à vous offrir des gerbes de fleurs...

Apparemment, il n’y avait aucun poids lourd socialiste local sur cette circonscription pour justifier qu’elle demeure dans le giron des réenchanteurs de rêve.

Ce sera donc une ou un écolo.

Des noms circulent, parmi lesquels celui d’une … femme à barbe : Alix Béranger :

Alix Béranger est experte pour Solidarité Sida et la Fondation de France sur les questions de prévention, d’aide aux malades et d’accès aux soins.

Mais rassurez-vous, les ambitieux locaux ne manquent pas et les jeux ne semblent pas encore faits.

Tout cela mérite donc d’être confirmé officiellement.

Quoi qu’il en soit, le Carré sortant, curieusement soudainement présent depuis deux ou trois mois à toutes les commémorations et manifestations sourciennes, a intérêt à se tenir à … carreau.

L’appétit vert est sans limite et, profitant d’une vague rose/verte, la ou le candidat (parachuté(e) ou local(e)) pourrait bien chercher à le croquer tout cru … lui ne semble pas si bio que ça.

C’est sans doute cela faire de la politique autrement ?

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Val de Loire, patrimoine mondial … sauf pour l’Arena ?

C’est drôle, la ville d’Orléans ne figure pas parmi les organisateurs

En tout cas, pas sur que l’Arena grouardienne, une fois construite, puis ravagée par une crue centenaire, donnera d’aussi jolies ruines !

Laissez aller votre imagination …

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Quand on vous disait que la géothermie…

…était une énergie de meilleure qualité.

Mais ni le maire d’Orléans, ni sa si brillante adjointe au développement duraille et de surcroît sourcienne, n’y ont prété la moindre attention.

Les résultat, pour les sourciens, la mairie d’Orléans a choisi la « biomascarade », en étroite collaboration avec la gentille société écologique en diable Dalkia

Et qu’apprend-on aujourd’hui en suivant les dépêches de  l’AFP sur le site de Libération ?

Greenpeace affirme que la biomasse forestière pollue plus que le charbon

MONTREAL (AFP) – La combustion du bois de forêt pour produire de l’énergie est en fait plus polluante et dangereuse pour l’environnement que l’utilisation de l’essence ou du charbon, affirme mercredi Greenpeace Canada dans un rapport basé sur de nombreux travaux de recherche.

Plusieurs provinces canadiennes ont ouvert les forêts publiques à l’extraction à grande échelle de matière végétale (arbres, arbuste, souches, racines et feuillages) pour produire de l’énergie à partir de leur combustion dans des centrales électriques.

L’association écologiste qualifie cette politique de « biomascarade » et fait remarquer qu’il n’y a eu aucun débat public sur la question ni mise en place de règles environnementales adéquates.

Contrairement à ce que prétendent les autorités et les compagnies intéressées, Greenpeace affirme que la combustion ces arbres n’est pas « carboneutre », autrement dit qu’elle ne présente pas de bilan neutre des émissions de dioxyde de carbone et plus généralement de gaz à effet de serre.

En fait, les centrales électriques nord-américaines fonctionnant à la biomasse « émettent jusqu’à 150% de plus de CO2, 400% de plus de monoxyde de carbone irritant pour les poumons, et 200% de plus de particules fines qui causent l’asthme », affirme Nicolas Mainville, responsable de la campagne « Forêt » de Greenpeace dans son rapport.

Par ailleurs, les émissions de CO2 provenant de la bioénergie forestière ne sont pas comptabilisées parce que les autorités les considèrent à tort comme carboneutres. En réalité, toujours selon Greenpeace Canada, il s’agit d’environ 40 mégatonnes par an, ce qui dépasse celles du parc automobile canadien en 2009.

Le rapport dénonce aussi la croissance des exportations de granules de bois vers l’Europe – 1,2 million de tonne en 2010 – qui a augmenté de 700% en moins de huit ans.

Greenpeace demande un moratoire sur les nouveaux projets bioénergétiques et la révision des projets existants, l’interdiction de la récolte d’arbres entiers et l’abandon du principe de « carboneutralité » concernant la biomasse, qui ne serait qu’un trompe-l’oeil.

© 2011 AFP

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Impression, soleil voilé …

Images du marché de La Source, un samedi gris d’octobre …

1ère impression : l’accueil sur le parking. On sent la municipalité vigilante et attentive au moindre détail. Ici, une « installation » d’art contemporain ». Un concept !

Heureusement, pour les adeptes des natures mortes plus classique, il y a les étales du marché.

Et tout fini avec des fleurs …

C’est beau le marché de La Source le samedi matin.

 

 

 

 

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