L’affaire Cahuzac « provoque une onde de choc dans le monde politique » (Libération) et génère consternation et indignation dans le peuple de gauche.
… et soudain on se souvient qu’être de gauche, c’est aussi et surtout avoir et défendre des valeurs essentielles, héritées des Lumières, de la Révolution et de la 3ème République (entre autres), valeurs :
- d’humanisme et de fraternité
- de loyauté et de sincérité
- de franchise et de transparence
- de solidarité et de justice sociale
- d’égalité et d’équité
- de liberté et de laïcité
Jaurès, l’insoumis
Et que cela donne tout son sens à l’affirmation « être de gauche ». Allez voir à ce titre les affirmations sincères des adhérents d’Agoras Osons Orléans sur : http://www.agoras-osons-orleans.org/category/etre-de-gauche/
C’est pour les avoir un peu oublié, ou pour avoir fait primer la soit disant suprématie de l’économie, ou pour quelques aveuglements électoralistes, ou pour quelques plats de lentilles, de places dorées en tribune, de comptes alimentés dans une île tropicale, ou encore pour quelques compromis de circonstance, que des femmes et des hommes de gauche s’égarent et se perdent régulièrement.
Au niveau national, les Besson, Kourchner, Hirtsch, Amara, … récemment, ont aussi montré le chemin de ces voies sans issues.
Et quand les gens de gauche transigent sur leurs valeurs, c’est leur âme qu’ils perdent.
Blum, la référence
Le mensonge, d’État ou d’ailleurs, comme les « dénis de la réalité », alimente allègrement les idéologies antidémocratiques et anti-républicaines.
Appelons en, avant qu’il ne soit trop tard, aux illustres « anciens », qui ont ouvert la voie et qui nous ont appris que, même dans des circonstances exceptionnelles, il y a des « choses » avec lesquelles on ne transige pas, que la vertu du compromis n’a rien à voir avec le vice de la compromission.
Zay, l’espoir
Jaurès, Blum, Zay, Mendes, que votre esprit éclaire encore notre gauche humaniste et progressiste…
Être « la gauche moderne », « faire de la politique autrement », « rajeunir les méthodes », « laisser la place à la nouvelle génération », … ce ne peut être une fin en soit, et surtout pas l’alibi de n’importe quel dérapage.
A défaut, on n’est pas sur d’y adhérer … les yeux fermés.
Mendes, l’intransigeant modeste et moderne
C’est certainement ringard, mais on assume, on préfère s’accrocher à nos valeurs fondamentales, et ne transiger sur rien.